mardi 14 décembre 2010

De l'art de se faire des grands vins pour tromper l'ennui

C'est l'insoutenable fragilité des choses, le caractère éphèmère de la vie, l'évolution éffrénée du temps qui font du vin un breuvage si noble, si précieux, si énigmatique, et si riche de sens. Rien d'autres n'est autant synonyme de civilisation que cette quête sans fin du beau, du bon, du sacré.

Mais c'est aussi, vous en conviendrez Marcel, parce que ca coule drôlement bien la miette sur le steak-frites. Avant on donnait des gens à bouffer aux lions, ca trompait l'ennui, et ca faisait rigoler les enfants. Maintenant on boit du vin. C'est, entre autres, moins salissant. (surtout le blanc...) En plus, les bouteilles de vins se réclament rarement de leurs droits, alors que les esclaves destinés aux lions sont, en nos temps difficiles, de plus en plus récalcitrants.

En gros, cet essai au "bloggingue" se veut un peu un fourre-tout, une façon de parler de vin et d'un peu n'importe quoi, en présentant parfois un point de vue divergent, parfois des idées originales, et parfois ce qui me tente un point c'est tout. Alors vous êtes avertis, on conserve les bras et la tête à l'intérieur du véhicule, parce qu'à l'occasion, ca pourrait dépeigner un brin. Mais malgré tout, l'idée, en écrivant comme en buvant, c'est de s'amuser. Le reste, c'est plutôt accessoire.

Santé!

Minémise

P-S. Ce nom idiot de minémise, c'est un running gag avec des amis, qui vient d'une déformation de millésime qu'on aime particulièrement. Exemple: "Hier j'ai bu un tilagnello minémisé. Ca le faisait grave!"

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